Samedi 6 octobre, au Cercle Ouvrier de Saint-Symphorien :
"Fresque et pittoresque"
Deux femmes, un bar et des histoires de voisins, de ce qu'on voit sans le regarder et de ce qu'on entend sans le vouloir, c'est pas très gai mais qu'est ce que c'est drôle !
Très librement inspiré de jardins perdus "casaus perduts" de Bernard Manciet, avec Marie Anne Mazeau et Isabelle Loubère au chant et au texte.
Apéro repas à 19h30
Veillée à 21h.
Le même soir, à 20h30, à la Salle des fêtes de Beliet,
Ciné-conférence "Connaissance du Monde" sur le Vietnam
"UN DRAGON NE DE L’INDOCHINE"
Dans l’ancien Tonkin, perché sur une moto russe ou brinquebalé dans des bus d’un autre siècle, Christian VÉROT nous fait savourer les tons pastel des montagnes en pain de sucre noyées de brume. Des récifs déchiquetés émergent des eaux dormantes et la baie d’Along étale son univers mystérieux d’ombres et de lumières. Le crépuscule descend sur le delta du Mékong, incendiant un damier de rizières émeraude.
A travers son travail, l’auteur nous invite à réfléchir sur la rencontre entre la France et l’Indochine, sur le croisement des pensées de l’Orient et de l’Occident, sur l’avenir d’une nation entre communisme et ouverture. Marqué par l’histoire, le Vietnam est une terre de culture forte, de volonté farouche, un extrême orient fascinant, à la fois étrange et familier.
Christian VÉROT nous emmène dans l’intimité de ce pays à travers le témoignage d’hommes et de femmes acteurs de l’histoire ; ils nous livrent leurs souvenirs faits de joies et de douleurs avec la sagesse de ceux qui ont vécu. Au coeur du voyage, il y a la rencontre et l’émotion ; ce sont elles qui vous transporteront bien au-delà du documentaire.
Amoureux de l’image, il rapporte le plus beau, le plus étonnant de ce pays pour nous l’offrir sur grand écran. Nous revivons ses expéditions en solitaire chez les tribus isolées dans les forêts du nord. En moto tout terrain sur les pistes proches de la frontière chinoise, il rejoint les villages où vivent dans un autre siècle des ethnies aux costumes éclatant de couleurs.
Nous partageons avec lui le quotidien du peuple laborieux des campagnes sculptant sur des espaces infinis les coulées blondes des rizières. Les enfants rentrent des champs, chevauchant des buffles paisibles. C’est le Vietnam éternel qui s’offre à nos yeux.
A Saigon, Hué ou Hanoi, nous baignons dans l’atmosphère surannée des quartiers coloniaux, dans les parfums d’encens de pagodes ancestrales. A deux pas, la fureur de vivre d’un Vietnam jeune et entreprenant nous ramène au troisième millénaire ; un dragon est né de l’Indochine.
