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N'importe quoi !
28 juin 2012

Bruit

fichier B

Samedi 30 juin, à 11 heures du matin dans la cour du château de Salles,
Traces Théâtre Enjeux propose :

Beaucoup de Bruit pour Rien
de Shakespeare

Avec la participation de près de 30 comédiens, et presque autant de musiciens de l'orchestre junior de l'Harmonie de Salles !

Le spectacle sera suivi d'un piquenique convivial 

Entrée : 5/7€ (gratuit -12 ans)

 

 

 

Bruit

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Commentaires
T
Raaaaaaah c’est fini ! Car cela faisait trois longues semaines, que les gens normaux, j’entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu’ils existent, subissent à longueur d’antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur gazon, l’honneur minuscule d’être sélectionnés pour le prochain match<br /> <br /> Voila bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s’abaisser à jouer au football<br /> <br /> Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l’esthète de base pourrait il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt deux milliardaires velus,et au QI de mouche morte, qui poussent des balles comme un pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de bœufs éteints.<br /> <br /> Quel cono en rut de quel corniaud branlé oserait manifester publiquement sa libido en s’enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grands coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rappeur d’usine ? <br /> <br /> Quand j’étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l’école ou dans la rue. On me traitait « de tapette » ou bien ; « Tiens, il est malade ? », tellement l’idée d’anormalité est solidement solidaire de la non-footballité.<br /> <br /> Mais je vous emmerde ! Je n’ai jamais été malade. Quand à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celle des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez au stade !<br /> <br /> Prochain épisode: Le tour de France !
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