Parentalitude

Dans le cadre de la semaine de la parentalité, la municipalité de Belin-Béliet propose :

• du 11 au 15 juin (salle des fêtes de Béliet), une exposition ouverte aux parents et aux enfants
• ce soir, à 20 h (salle des fêtes de Belin), une conférence-débat sur les activités périscolaires et rythmes de l'enfant, avec un animateur départemental des FRANCAS. La semaine des 5 jours sera un thème important durant les municipales puisqu'appliquée à partir de la rentrée 2014.

Comments

[Thierry]

Tu veux que je te dise mon Lapin, et bien les jeunes me font chier ! Leur servilité sans faille aux consternantes musiques mort-nées que leur imposent les radios de merde n'a d'égale que leur soumission béate au port des plus grotesques des déguisements uniformes auquel les soumettent les dealer de la fripe. Je crois qu’il faut remonter à l'Allemagne des années 30 ou à la Corée du Nord d'aujourd'hui, pour trouver chez les boutonneux un tel engouement collectif pour la veste kaki et le rythme des grosses caisses.

Et comment ne pas claquer ces petits cons devant l'irréelle sérénité de la nullité intello-culturelle dans laquelle ils se répandent ? Et s'ils n'étaient que nuls, incultes et creux, par la grâce d'un demi siècle de crétinisme social-libéral scolaire, renforcé par autant de démission parentale, passe encore. Mais le pire est qu'ils sont fiers de leur obscurantisme..Ils sont fiers d'être cons les cons !

"Jean Jaurès ? C'est une rue, quoi", me disait récemment le rejeton bachelier d'une voisine, laquelle et son mari, par parenthèse, acceptent de coucher par terre chez eux les soirs où leur chère progéniture souhaite culbuter sa copine de caleçon dans le lit conjugal.

J'entends déjà les commentaires de l'adolescentophilie de bonne mise :

"Tu dis ça parce que t'es en colère. En réalité, ta propre jeunesse est morte, et tu jalouses la leur, qui vit, qui vibre et qui a les abdominaux plats, "la peau lisse et même élastique"

Même pas désolé de m'insurger ainsi, mais j'affirme que je haïssais plus encore la jeunesse quand j'étais jeune moi-même. Par exemple j'ai plus vomi la période disco de mes vingt piges que je ne conchie ces années lamentables de rap et de R et B ..

La jeunesse, toutes les jeunesses, sont le temps kafkaïen où la larve humiliée, couchée sur le dos, n'a pas plus de raison de ramener sa fraise que de chances de se remettre toute seule sur ses pattes.

L'humanité est un cafard. La jeunesse est son ver blanc.

Autant que la vôtre, je renie la mienne, depuis que je l'ai vue s'échouer avec la bulle d'oxygène que semblait être l’élection de Mitterrand.

Mais vous, jeunes frais du jour, qui ne rêvez plus que de fric, de carrière, de retraite anticipée ou de passer dans les anges de la téléréalité, reconnaissez au moins à ces pisseux d'hier le mérite d'avoir eu la générosité de croire à des lendemains cheguevaresques sur d'irrésistibles chevaux sauvages.

Aujourd'hui je vous parlais de mon aversion des jeunes, demain je vous parlerais d'une autre bien pire. Celle que j'ai des vieux !!