Qui n'en vœux ?

L'année 2012 est entamée, mais il n'est pas trop tard (j'espère) pour souhaiter à tous les visiteurs de ce blog une

BONNE ANNÉE 2012 !!

Une année où il faudra certainement persister dans l'indignation, faire preuve d'énergie et de discernement…
et surtout de pas oublier de s'amuser et de rire de tous ces guignols qui veulent nous pourrir la vie !!

Comments

[aquilugos]

Merci de continuer en 2012 de nous faire rire et souvent réfléchir aussi avec tes dessins.

La "guerre" étant déclarée selon le Président de l'Assemblée Nationale, les correspondants de guerre seront les bienvenus.

Bonne année à tous les deux.

[Cynthia]

Tous nos voeux également.....

[Thierry]

Merci pour toi aussi mon lapin (tu… ?).Et bien sur qu’il faut rire de tout ces guignols , mais on ne peut pas rire de tout…Enfin pas avec tout le monde . Prenons un exemple au hasard…Moi !

Lorsque j’étais ado,j’étais dyslextrique,heu dystexrique,..dyteltrix,et merde en gros je lémangeais les sybales des mots !

Bon ce n’étais pas trop gênant au quodittien,mais farpois ça rendait la conservation ficidile. Mais chanfrement il fallait tendre l’olleire pour s’acerpevoir que j’avais un léger dystoncfionement dans la synxate et l’élotucion. Ma mère me décida quand même à un moment d’aller voir un orphotonniste afin de régler définivitement ce promlebe. Il avait plusieurs médhotes pour m’ogliber à prononcer correcmetant les mots.

Tout au début de ma rééducation orthophonique, je blaisais. Je pouvais carrément dire que je blaisais comme un fou !

Qu’on ne ce méprenne pas, blaiser pour les non-spécialistes, cela équivaut à zézéyer c'est-à-dire substituer une consonne faible à une consonne forte en prononçant par exemple : Un pizon pour un pigeon, une zerbe pour une gerbe, un zob pour un job. Après avoir perdu l’envie de blaiser, j’eus ensuite à venir à bout de divers bredouillages, bafouillages, balbutiages, baragouinages et autre grommellis grommello, marmotti, marmotta.

Certes, j’avais déjà fait des progrès, et je parvenais grosso modo à prononcer sans embuches des trucs du genre : « L’assassin sur son sein suçait son sang sans cesse »

Mais les progrès qui me conduisirent à la perfection, c’est à ma méthode personnelle que je les dois. Une méthode inspirée de Démosthène, un philosophe grec né en 2437 avant Jeanne Moreau, qui démarra sa carrière comme bègue pour la finir dans un tonneau. (Démosthène pas Jeanne Moreau !)

Je commençais avec des pois chiches, en m’imposant de dire jusqu’au bout : « Chic des pois chiches dans la bouche c’est plus chouette qu’une quiche »

Pour corser le jeu, j’utilisais ensuite de la semoule pour dire : « Mieux vaut une nouille mouillée à Neuilly qu’une moule noyée dans mon lit »

Essayer donc, et comme vous allez le voir, c’est déjà plus dur.

Enfin l’aboutissement, le zénith, le stade ultime, c’est grâce à l’œuf que je pus l’atteindre. Oui l’œuf qui mit un terme définitif à ma bouillie verbale. Mais attention il s’agit d’un exercice extrêmement périlleux puisqu’il s’agit de dire : «

Mon papa peut il plumer une petite poule pondeuse ? Un peu qu’il le peut ! »

Et voila comment cher amis blogueurs la chrysalide se transforma en papillon, et comment j’en vins à maitriser ce langage et cette élocution qui me permettent aujourd’hui de vous dire sans problèmes : « Quand un Afghan sanglant aiguisait sa sagaie sans gant, elle trouvait pas sa gai (Françoise) Sagan ».

Formibadle non ? Et meeeeerde…

[pascal]

Très bonne année également.

Je ne connaissais pas cette recette de bain de pieds au vin. Ca soigne quoi ?

Et peut-on encore boire le vin après ?