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N'importe quoi !
16 juin 2012

Le dernier tour…

Foulon

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Commentaires
A
Tous ces échanges sont très intéressants. J'ai eu ce problème d'élocution moi aussi, et même une rechute récemment. J'ai juste eu besoin de répéter cent fois "Ton atout c'est Poutou, avec Poutou t'as tout",<br /> <br /> et ça s'est passé très vite...<br /> <br /> <br /> <br /> PS (!): Astolphe qui charrie Thierry a lui aussi oublié un N en écrivant heureusement...
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T
C’est pas que je suis rapide, c’est juste que j’ai parfois des remontées inattendues d’une saloperie qui m’a pourrie une bonne partie de ma jeunesse. En effet lorsque j'étais ado,j'étais dyslextrique,heu dystexrique,..dyteltrix,et merde en gros je lémangeais les sybales des mots !<br /> <br /> Bon ce n'étais pas trop gênant au quodittien,mais farpois ça rendait la conservation ficidile. Mais chanfrement il fallait tendre l'olleire pour s'acerpevoir que j'avais un léger dystoncfionement dans la synxate et l'élotucion. Ma mère me décida quand même à un moment d'aller voir un orphotonniste afin de régler définivitement ce promlebe. Il avait plusieurs médhotes pour m'ogliber à prononcer correcmetant les mots.<br /> <br /> Tout au début de ma rééducation orthophonique, je blaisais. Je pouvais carrément dire que je blaisais comme un fou !<br /> <br /> Qu'on ne ce méprenne pas, blaiser pour les non-spécialistes, cela équivaut à zézéyer c'est-à-dire substituer une consonne faible à une consonne forte en prononçant par exemple : Un pizon pour un pigeon, une zerbe pour une gerbe, un zob pour un job. Après avoir perdu l'envie de blaiser, j'eus ensuite à venir à bout de divers bredouillages, bafouillages, balbutiages, baragouinages et autre grommellis grommello, marmotti, marmotta.<br /> <br /> Certes, j'avais déjà fait des progrès, et je parvenais grosso modo à prononcer sans embuches des trucs du genre : « L'assassin sur son sein suçait son sang sans cesse »<br /> <br /> Mais les progrès qui me conduisirent à la perfection, c'est à ma méthode personnelle que je les dois. Une méthode inspirée de Démosthène, un philosophe grec né en 2437 avant Jeanne Moreau, qui démarra sa carrière comme bègue pour la finir dans un tonneau. (Démosthène pas Jeanne Moreau !)<br /> <br /> Je commençais avec des pois chiches, en m'imposant de dire jusqu'au bout : « Chic des pois chiches dans la bouche c'est plus chouette qu'une quiche »<br /> <br /> Pour corser le jeu, j'utilisais ensuite de la semoule pour dire : « Mieux vaut une nouille mouillée à Neuilly qu'une moule noyée dans mon lit »<br /> <br /> Essayer donc, et comme vous allez le voir, c'est déjà plus dur.<br /> <br /> Enfin l'aboutissement, le zénith, le stade ultime, c'est grâce à l'œuf que je pus l'atteindre. Oui l'œuf qui mit un terme définitif à ma bouillie verbale. Mais attention il s'agit d'un exercice extrêmement périlleux puisqu'il s'agit de dire : « Mon papa peut il plumer une petite poule pondeuse ? Un peu qu'il le peut ! »<br /> <br /> Et voila cher ami blogueur qui blague sur mon mandat d’ex-futur député, comment la chrysalide se transforma en papillon, et comment j'en vins à maîtriser grosso merdo ce langage et cette élocution qui me permettent aujourd'hui, enfin la plupart du temps, de te dire sans problèmes : « Quand un Afghan sanglant aiguisait sa sagaie sans gant, elle trouvait pas sa gai (Françoise) Sagan ».<br /> <br /> Formibadle non ? Et merde :-( !
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A
T'écris trop vite, Thierry, heureusemet qu'ils ne t'ont pas envoyé à l'Assemblée Nationale, tu risquais de rentrer des buts contre ton camp ;)
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T
A boire<br /> <br /> <br /> <br /> Et un de +, hé hé hé :-)
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T
sur "son" je voulais dire, et non pas sur "sont"<br /> <br /> <br /> <br /> PS ( beurk ) Je devance les coups a boite si c'est au commentaire laissé :-)
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N'importe quoi !
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