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N'importe quoi !
8 septembre 2010

Il y avait du monde !!

Parapluie

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Commentaires
S
Et vive l'an O1....
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T
Changeons notre colère<br /> <br /> La révolte pousse en ces jours solennels durant lesquels le peuple use ses semelles sur le pavé lourd d’un présent insupportable. Toujours les mêmes défilés, au même moment, dans les mêmes lieux, pour les mêmes choses et pour le même résultat !<br /> En face ils rient, ils promulguent des lois mortifères pour la grève dans la quiétude générale. Les manifestants deviennent les otages de la tranquillité quotidienne des usagers ! Service minimum mon cul ! A quoi sert une grève si elle ne met pas le bordel ?<br /> Nous avons le droit de manifester dans les strictes limites de l’indifférence. Quand organiserons-nous une grève en fête ? Que des tonneaux de vin occupent la rue, que des milliers de protestataires trinquent, chantent, éructent, « musiquent ». Pique niquons dans les grandes artères avec tout les « sans » Que par millier des cortèges de voitures étouffent le poumon de la ville et ressuscitent un souffle de dignité. Manifestons ou on ne nous attend pas : que chaque groupe de grévistes occupe son carrefour, sa place, sa rue, son bâtiment, sa télévision, ses radios, son aéroport…Assiégeons la ville !<br /> Le défilé traditionnel se meurt. La manif n’est pas une usine, un bureau, une école ou l’on pointe, à un endroit précis pour faire précisément la même chose. La manifestation ou la contestation est une rupture, une cassure, un déchirement du quotidien. Réformons notre révolte bordel ! Manifestons sans limitation de temps, sans limitation de lieu. Organisons le chaos ! Crachons notre colère hors de la routine qui tue le mouvement et l’énergie de ceux qui, au XIXe siècle, inventèrent les défilés de la résistance. Ils sabotaient leur outils de travail, sabotons la routine du quotidien !<br /> Bloquons les préfets et les sous préfectures, les ministres dans leur ministères, les députés dans leur palais, les sénateurs dans leur sieste du Luxembourg, le président dans son Elysée, défilons dans un vacarme infernal dans les institutions. Inventons l’immobilisme dans la mobilité !<br /> Parce que y'en a maaaaaaare !!!
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N'importe quoi !
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